
Personnages présents
- Jacques D’Oye
- Fernand Legoffe
- Ki Qua
- Jeanne Lefèbvre
Date
20.02.2017
Court résumé
Au lendemain du départ de Sayk Fong Lee, Mei Fang apporte aux investigateurs les documents récupérés chez Lonsdale. Parmi ceux-ci, une lettre d'un certain Tarec Salam Upkaï : l'homme a expertisé le Necronomicon pour Lonsdale et, mentionnant le riche historique de l'exemplaire en question, il explique que des moines chrétiens chinois de l'Église nestorienne l'auraient annoté au 13ème siècle.
Georges Guédon propose de se rendre en Mandchourie non en train, mais en avion. L'itinéraire évite ainsi de passer par la Russie et comporte 14 arrêts, parmi lesquels Rome et Bagdad. Il n'en faut pas plus au groupe pour planifier quelques arrêts dans ces villes, afin d'en apprendre plus sur l'expert et les moines nestoriens. Le vol est assuré par un Fokker Trimotor, piloté par un certain Edouard Loudin. Jacques Morin - un homme fort taciturne - s'occupe de la mécanique et Guédon prend en charge les communications radio.
De Paris à Rome, nos investigateurs mettent leur temps à profit pour apprendre la langue chinoise. À la capitale italienne (sous domination fasciste), le groupe se rend au Vatican, pour y rencontrer un Père fort aimable qui les renseigne au sujet des moines nestoriens : il s'agissait de deux Mongols (la Chine était dominée par les Mongols au 13ème siècle) qui sont venus proposer au pape de libérer Jérusalem, si celui-ci les aidaient dans leur guerre contre les Ombres qui envahissaient leur royaume. Acquiesçant, le pape les mit sur la piste d'un ouvrage maudit ayant le pouvoir de commander les ombres. Il se trouvait apparemment autour de Bagdad. Sur place, l'un des deux moines fonda l'Église nestorienne de Bagdad et devint Mar Yahballaha le catholicos. Selon toute logique, l'autre moine parvint à trouver le Necronomicon.
Le voyage continue, de Rome à Athènes, sans que quoique ce soit ne se passe. Sur place, les investigateurs tentent en vain de retrouver des traces des moines nestoriens, non sans traumatiser au passage un guide de musée avec leurs questions trop insistantes. Une fois arrivés à Latakia, ils remettent le couvert avec succès : apparemment, certaines preuves attestent de la visite de moines nestoriens en Syrie, à la fin du 13ème siècle.
À l'heure du départ vers Bagdad, un appel radio prévient Guédon qu'un avion s'apprête à atterrir à Latakia. Il vient de Mandchourie et se dirige vers Paris. Le groupe décide de l'attendre et d'en apprendre plus, grâce à une invitation à dîner de Guédon à l'attention du capitaine mandchou. Le repas est un échec, tant les membres d'équipage qui y participent ne lâchent pas un mot. Pire encore : les passagers mandchous - absents du repas - ont manifestement profité de l'occasion pour fouiller les chambres des investigateurs, leur voler la statuette du Roi des Ombres qu'ils avaient prises avec eux et vider les réserves de carburant de leur avion. Le groupe leur retourne la politesse : Jacques et Qua vident la chambre d'un Mandchou durant son sommeil pendant que Jeanne et Fernand ponctionnent le kérosène de l'avion asiatique pour recharger le leur. Le groupe réuni boucle sa tournée de méfaits en pillant le véhicule de leurs adversaires, y trouvant entre autres des armes à feu et une bougie de graisse nauséabonde.
Dès l'aube, l'avion français décolle. Prochaine destination : Bagdad, où bien des mystères attendent des réponses.