Personnages présents
- Andromac de Messentia, capitaine marchand ;
- Galenus, chasseur de reliques ;
- Ramesh, prêtre d'Asura.
Date
21.06.2022
Déroulement de la séance
Invités par le marchand Publio d'Argos à Messentia, Ramesh et Galenus embarquent sur le Cogue du capitaine Andromac afin de s'entretenir d'une affaire de contrefaçon dont Publio a été victime.
Lettre de Publio
En chemin, ils entendent parler des infamies du "Roi Barbare d'Aquilonie", Conan, qui aurait mis à mort Rinaldo le poète :
Oyez oyez, gens de Messentia,
Pleurez avec moi la disparition de Rinaldo, père des rhymes et des vers,
Car l'homme est tombé sous les coups infâmes du Roi Barbare d'Aquilonie.
Bien qu'il ne soit plus des nôtres, Rinaldo nous lègue ses bons mots et ses avertissements.
Oyez, oyez, passants - craignez la colère du Roi Barbare, qui souille du sang des justes un trône qu'il a arraché à ses héritiers légitimes.
Voyez comme le destin du plus grand des Royaumes de l'Ouest Rêveur semble scellé, maintenant que le bon Baron Dion est mort, de la main d'un chien stygien à la solde de l'Ennemi. On lui a tout volé et de sa dépouille, même la plus humble des bagues a été dérobée.
La sauvagerie du Roi Barbare ne connaît aucune limite, et même les Pictes trembleraient en face de son absence d'humanité. Bonnes gens de Messentia, craigniez pour notre futur ! Bientôt, nous serons livrés à nous-même, alors que le regard assoiffé de conquête de l'infâme Conan se porte sur nos frères Némédiens et Ophiriens !"
Cette rencontre éveille leur curiosité, mais ne les retarde cependant pas plus que de raison dans leur chemin. Ils gagnent bientôt la résidence de Publio, qui les convainc de s'entretenir avec le faussaire, Antaeus, afin de lui ramener le véritable bijou. Une première reconnaissance de la résidence d'Antaeus leur permet d'apprendre que l'homme n'est plus chez lui depuis plus de trois semaines. Profitant du couvert de la nuit, les protagonistes pénètrent dans la résidence par le mur arrière et parviennent à éviter d'être repérés par les serviteurs, les chiens et les gardes privés d'Antaeus. Ils pénètrent à l'intérieur de l'étude de l'érudit, une gigantesque bibliothèque où Ramesh découvre une lettre à destination de la fille d'Antaeus, lui indiquant qu'il est probablement mort et lui intimant de vivre une vie paisible loin des affaires qui lui ont valu ce funeste destin. Ramesh parvient même à déchiffrer un texte détaillant la nature de ses dernières recherches.
Pendant ce temps, Galenus et Andromac découvrent un faux mur dissimulé derrière une bibliothèque coulissante, qu'ils parviennent à ouvrir sans subir le piège qui en défendait la serrure. Derrière le faux mur, une petite pièce abrite l'objet de leur venue : un collier d'origine manifestement achéronienne, dont le bijou noir comme la nuit scintille d'une lumière surnaturelle. Prudents, nos deux larrons renferment l'objet dans son linceul improvisé de soie, puis découvrent un petit coffre à l'attention de "Thyra, lorsqu'elle sera en âge". Se pourrait-il que Thyra soit le nom de la famille d'Antaeus ?
Le bijou achéronien
Alors que nos protagonistes échangent et remettent toutes ces découvertes en perspective, leur vision se trouble, puis laisse place à un tout autre environnement : celui d'un chemin de crânes blancs qui descend vers une rivière bleue de cobalt sous une lumière crépusculaire. Sur le rivage, une barge royale aux couleurs vives attend son équipage. Sur l'autre rive, huit femmes voilées chantent et se lamentent dans une langue étrangère. Lorsque le groupe tente de faire marcher arrière, sur les bons conseils de la lettre d'Antaeus, il croise une procession d'esclaves vêtus de pagne et de masques d'or aux traits impassibles, qui entonnent des chants dans une langue ancienne. L'invité d'honneur de la procession n'est autre qu'un homme puissamment bâti, mais dont l'attitude corporelle rappelle plus un sage ou un érudit. Ses vêtements trahissent son importance et son origine probable : l'Empire Achéronien. À sa suite, mené en laisse, un noble stygien se démarque du lot, tant par sa stature que par son attitude de chien battu. La procession ne semble pas réagir à la présence de nos protagonistes alors qu'elle atteint la barge. Les esclaves s'installent aux rames, le noble stygien s’assoit sur un tabouret à proximité du trône situé sur le château arrière, puis le dignitaire achéronien lance un regard soudain aux trois intrus, qu'il semble pouvoir discerner malgré tout. Il monte ensuite à bord et prend place sur le trône. Le noble stygien se tourne à son tour vers nos trois aventuriers, et leur demande de "le libérer", avant que la barge ne se lance sur la rivière.
La scène d’outre-tombe
Ramesh, Andromac et Galenus se retrouvent à nouveau dans la bibliothèque, maintenant prise d'assaut par un groupe de Stygiens peu amènes, dirigés par un imposant capitaine aux airs nobles qui leur demande de lui remettre le bijou. Son groupe de ruffians a pris en otage une jeune femme, que tout semble indiquer comme étant la fameuse Thyra. Le bijou libère une apparition fantomatique ressemblant au noble stygien de la vision, dont les traits semblent d'ailleurs assez familiers à ceux du leader. Le fantôme se montre menaçant tant à l'égard des Stygiens qu'à celui des protagonistes, mais se voit bien vite contraint de fuir lorsqu'une seconde apparition fait son entrée. Tout porte à croire qu'il s'agit d'Antaeus lui-même, comme le murmure Thyra à son attention. Il menace l'autre spectre, qu'il nomme "Tothmekri", et ses sommations suffisent à faire fuir son interlocuteur. Le second spectre s'adresse ensuite à Thyra avant de disparaître à son tour :
À Asgalun… trouve Baruch. L’œil ne doit pas s'ouvrir !
Pris de panique, d'autant plus que la garde débarque suite au chaos provoqué par la situation, les Stygiens commencent à fuir. Que feront Galenus, Andromac et Ramesh ?