Personnages présents
- Kaay, Hekas Gerwa roublard ;
- Kémidou, Yahtami Trauj cultivé ;
- Nykos Agalias, Rylareia passionné.
Date de la séance
11 juin 2025
Déroulement de la séance
La Meute des Petits Flotteurs (au nord : des Casseurs Pédestres) se consacre entièrement à la traque des profanateurs de la Ligna Hualla. Les Chacals descendent le long du fleuve Asa Etho, en s'arrêtant ça et là pour demander aux locaux s'ils ont vu passer une Melkoni unijambiste accompagnée d'un Luathi et - potentiellement - d'une troisième personne à l'apparence incertaine (la créature qui se serait échappée du trou béant dans les bois d'Aeco). Malheureusement, leurs interlocuteurs ne semblent rien avoir vu de ce genre. La meute s'engage alors dans un long périple jusqu'à l'embouchure de la mer Futhetia, passant en revue le terrier dans lequel nos héros libérèrent les enfants de Sentem et de Densom, ainsi qu'Orsem Val, le Temple du Seigneur du Matin et même une petite colonie Melkoni dirigée par un certain Gestapopoulos. D'ailleurs, ce jour-là, une éclipse de Kauma bloque le soleil à la façon d'un bien sinistre présage. Quoiqu'il en soit, là encore, ils reviennent bredouilles, bien que les quelques informations glanées sur la cité Hulathi Ouwa Ejo leur mettent l'eau à la bouche. De retour à Sentem, ils sont informés par Ba-En Nafar qu'un groupe de Trauj a déclaré avoir voyagé avec deux personnes correspondant au signalement des profanateurs. Selon les nomades du désert, ceux-ci se seraient éclipsés la veille de passer devant Orsem Kitan, probablement de peur d'être appréhendés par les gardes nouvellement en poste. Il ne reste plus aux Chacals qu'à remonter leur piste !
Le voyage à travers les montagnes n'est guère difficile, pas plus que les premiers jours dans le désert, en dépit de la réputation redoutable que celui-ci charrie. La Meute rencontre un petit groupe de Traujs lors de leur seconde nuit. Parmi eux, un homme prétend être le frère de Tew'fik, l'un des nomades ayant regagné le désert récemment. Tew'fik aurait accompagné les deux profanateurs le long de la route menant à A'hule Asa jusqu'à ce qu'ils lui fassent faux bond. Aussi la meute se rend-elle à la localisation de la tribu de Tew'fik, des Ashan Tsunazkan. Les Trauj campent auprès d'un point d'eau protégé des intempéries, et ils accueillent chaleureusement les Chacals, qui ne manquent pas de partager leurs exploits sur la Route de la Guerre. Différents événements étranges ont agité les nomades : une attaque de Takan plus importante que d'habitude, qui a coûté la vie à cinq d'entre eux, un conflit entre deux membres de la tribu sous l’œil sacré de Anahaluf, la disparition de chevaux et l'apparition étrange de fleurs violettes au bord de l'eau. Rezkakou, un Yahtami du même clan que Kémidou, statue sur le sort des parjures, accompagnés par deux robustes Alkitar. Alors que Kémidou s'entretient avec Maitoune, la rayis (cheffe) de la tribu, Nykos et Kaay discutent avec les locaux et conviennent de brûler les fleurs. Kémidou identifie un lieu, non loin d'ici, qui pourrait avoir suscité l'intérêt des profanateurs : le Ziggourat de Nad-Napishtim, un prêtre mégalomaniaque qui refusa d'ouvrir les portes de sa cité aux premiers Trauj, désespérés de survivre au milieu du désert.
Rezkakou
Le lendemain, la Meute repart donc vers les montagnes, à la recherche du fameux Ziggourat. Là encore, le trajet se passe étonnamment bien en dépit des conditions difficiles : nos Chacals ont définitivement pris de la bouteille, à force de traverser sans cesse le Zaharet. Ils atteignent les ruines de la cité de Nad-Napishtim, qu'ils constatent être habitée par un large groupe de Takan, dont trois Atakan et au moins un Tsutakan. Ils pénètrent dans l'enceinte du Ziggourat en escaladant discrètement la muraille, puis découvrent un ancien enclos à esclaves protégé par deux Mavakan peu vigilants. Les Chacals n'en font qu'une bouchée et constatent qu'une Trauj est maintenue "prisonnière" à l'intérieur : des vignes violettes l'enserrent, alors qu'elle semble au bord de la mort. Cependant, son visage rappelle une des nomades rencontrées au camp et puisque la meute s'est dépêchée d'atteindre les ruines, il n'est pas envisageable que la victime ait pu être transportée ici entre leur départ et leur arrivée. L'évidence s'impose : un imposteur a pris sa place auprès des Trauj. Pesant les différentes options qui s'offrent à eux, les Chacals conviennent d'abréger ses souffrances, afin de rompre l'enchantement dont sa survie maintenait l'existence. Ceci fait, ils quittent l'enclos, puis escaladent la paroi extérieure du Ziggourat. Au sommet trône un simple temple ouvert où Nad-Napishtim recevait des offrandes. C'est au centre du bâtiment, que la véritable entrée se dévoile. Elle s'ouvre sur une salle de garde dépouillée, dont le sol est décoré des carcasses fatiguées de plusieurs Rapiuma. Plus bas, des voix humaines résonnent : il semblerait bien que les Chacals aient enfin mis la main sur les profanateurs...
Le Ziggourat de Nad-Napishtim