Date de la séance
28.09.2017
Déroulement de la séance
Alors que l'arrivée aux îles Canaries laissait penser que l'Espadon pourrait refaire de l'eau et du biscuit, le capitaine de Sailly choisit de ne pas s'arrêter - malgré toutes les tentatives de nos intrépides marins pour le convaincre du contraire. Entre autres, Miguel simule le scorbut avec le concours de Jean Combu, mais rien n'y fait. Quelques semaines plus tard, la Frégate passe au travers d'un terrible grain. Sans grande surprise, et en dépit des signes avant-coureurs détectés par Miguel, le capitaine de Sailly n'a guère la prévenance de réduire la voilure en avance, forçant ainsi des gabiers à grimper au plus fort de la tempête. Deux morts sont à compter. Thierry Gentil, pris de vertige, refuse de rejoindre ses collègues malgré les coups de fouet du Maître d'Équipage. En punition, il est condamné à faire assumer le rôle de la vigie en pleine tempête par le capitaine. Pendant ce temps, Helmut rejoint le maître Calfat pour l'aider dans ses préparations, pendant que Johanes s'assurent que les canons sont solidement attachés et que Miguel tente tant bien que mal de protéger ses outils. En dépit de son statut de passager, Don Alonzo se précipite pour aider Thierry Gentil à rejoindre la vigie, épaulé par Tête-de-Pioche. Même s'ils parviennent à mener le mousse à bon port, celui-ci finit par s'écraser tragiquement sur le tillac quelques minutes plus tard. Cette scène d'horreur provoque un hurlement de colère de la part des marins, parmi lesquels deux accusent le capitaine d'être un assassin. Ils sont sitôt saisis par les garde-marines qui les mènent directement à la soute. Les rumeurs prétendent qu'ils seront pendus le lendemain.
Helmut tente le tout pour le tout afin de libérer les deux captifs : profitant d'aider le maître calfat à réduire les dommages de la coq présents dans la soute, il convainc les deux Garde-Marines les accompagnant de quitter la salle quelques instants, puis tente - en vain - de maîtriser son supérieur avant de libérer les marins retenus dans la soute. Malheureusement, le jeune homme n'arrive pas à surprendre sa victime et décide d'abandonner son plan - d'autant qu'il ne savait pas vraiment quoi faire des prisonniers, une fois ceux-ci libérés. Pendant que Miguel envisage sérieusement de monter les marins contre les officiers, Johanes et Don Alonzo devisent d'un plan autrement plus direct. Lors de la pendaison des deux marins révoltés, l'Italien pourfend par surprise le capitaine de Sailly, lui sectionnant l'aine d'un leste coup de rapière. Sans surprise, il est attaqué par le Second, mais parvient à sauter de la dunette pour atterrir sur le tillac. Cette prouesse ne le sauvera pas d'une dizaine de tirs de mousquet décochés par les Gardes-Marine à proximité. Johanes subit le même sort, alors qu'il venait d'abattre un soldat avec son propre sabre pour venir en aide à son homologue escrimeur italien. Helmut tente de profiter de la confusion pour libérer les deux marins, mais peine à grimper dans la voilure. Alors qu'il y parvient, le second - M. de Jarnac - demande aux soldats de l'appréhender. Helmut libère un prisonnier, grimpe au sommet de la vigie, puis plonge dans l'océan sous le feu des mousquets. Par miracle, il survit à sa chute, mais sombrera néanmoins peu après dans les profondeurs inscrutables des abysses.
Seul survivant parmi notre quatuor tragique, Miguel décide de terminer cette affaire à sa manière. Il s'assure que le capitaine de Sailly meure de ses blessures, obtenant justice pour ses méfaits. Ce faisant, il fait inconsciemment le jeu du perfide M. de Jarnac - débarrassé de M. de Clichy et de M. de Sailly, il prend enfin légitimement les rennes du navire, au moins jusqu'à son arrivée dans le Nouveau Monde. Là, l'Espadon est accueilli par un navire anglais hostile, dirigé par un infâme pirate de nom de Charles Vane, mais les morts qui reposent dans l'océan n'ont plus guère d'intérêt pour cette histoire...